28 Mai 2012
Un Canadien a été, lei vendredi 27 avril 2012, traduit en justice pour le massacre d’une cinquantaine d’huskies à la suite des Jeux Olympiques de Vancouver en 2010.
Lors de ces JO, la société Howling Dogs (une filiale d’Outdoor Adventures), voulant faire du profit sur l’augmentation du tourisme à Vancouver, a mis en place à Whistler, des excursions à traineaux très prisées des voyageurs. Leur projet se portait bien jusqu’à la clôture des jeux, au moment où le tourisme retomba fortement.
Voyant leurs recettes diminuer et leurs huskies ne leur étant plus utiles, l’entreprise a donc ordonné leur abattage. Les vétérinaires ont refusé catégoriquement leur euthanasie constatant leur parfaite santé. La corvée fut finalement remise de force à un de leurs ouvriers. Les huskies ont été tués en avril à l’aide de couteaux, souvent achevés à coups de fusil, puis enterrés dans une fausse commune. Le massacre a duré deux jours. Ces pratiques inhumaines ont inévitablement insurgé le monde de la défense animale. C’est pourquoi la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) collabore aujourd’hui avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui dirige l’enquête. «J'ai déjà déclaré par le passé avoir été horrifiée par de mauvais traitements infligés aux animaux, mais cette histoire dépasse tout ce que j'ai entendu», a déclaré la porte-parole de la SPCA. L’affaire a été révélée au grand public quand l’homme chargé de ce massacre a perçu des prestations pour le stress post-traumatique et quand son avocat a proposé ses services en ligne pour ce type de situation. La société Outdoor Adventures Whistler n’a toujours pas, à ce jour, récusé les affirmations des dossiers de l’affaire et risque gros.
Aujourd’hui, en France selon le code pénal, le fait de « commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».